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Cette année personne n'ira bien loin durant les vacances de printemps. Il est vrai que l'an dernier, après un colloque à Newcastle, j'étais allée à Leipzig avant de visiter la Sicile avec ma cousine. Je comptais pourtant retourner à Leipzig, mais le Covid 19 m’a freinée dans mon élan. J’irai donc du salon au jardin et du bureau à ma chambre, voire — quelle aventure ! — jusqu'au garage. La compagnie aérienne m'a annoncé hier l'annulation du vol. J'attendrai un peu pour revoir mes amis en Allemagne.
Depuis quatre semaines que nous sommes confinés j'ai pu expérimenter le télétravail et la continuité pédagogique. J'en ressors bien plus épuisée que si j'avais dû faire cours en vrai. Il a fallu en plus couvrir avec mes camarades la permanence mutation du SNES et le tsunami de courriels auxquels il fallait répondre.
Tout ceci mérite une petite visite de ma salle de classe virtuelle. Tout d'abord ma salle de permanence courriels mutations durant les après-midis ensoleillés. Pas mal non ?
Mais la plupart du temps j'ai travaillé dans mon bureau, enchaînée à l'ordinateur. C'est là que j'ai monté mes séquences pédagogiques, cherché des supports, monté des QCM, répondu aux élèves et aux parents basculant de Pronote au drive et inversement. C'est de ce poste que j'ai fait des visioconférences et des classes virtuelles. J'ai même fait des récrés virtuelles en surveillant de loin les élèves qui était tellement contents de se revoir et d'échanger entre eux. Je ne résiste pas au plaisir de vous montrer le décor de fond de ces classes virtuelles.
Alors ouf ! C'est la pause pour deux semaines ! Avec tout de même trois CAPA à préparer et mon rapport d'activité du CAFFA à finaliser. Il est possible aussi que j'investisse beaucoup plus ce poste de non-travail : une pile de livres m’y attend.
