Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Nadoch

Niouzes de la villa dimanches, de ses habitants, de ses visiteurs. Totalement narcissique.

A Paris, le vélo et les îles

Publié le 25 Avril 2009 par Nadine in Voyages

PhotoService.com
Avec 24h d'avance sur la grand-mère et les enfants, je suis arrivée hier à Paris ce qui m'a donné une excellente occasion de voir Mathilde. Si vous ne connaissez pas encore Mathilde, voici une série de gros plans sur Mathilde.
Il faisait un temps superbe, une bonne occasion d'aller prendre ma première leçon de Vélib (l'année dernière c'étaient les Vélov à Lyon, souvenez-vous). A part quelques ratés sur l'édition du ticket, me voilà partie sur mon deux roues payés par JC Decaux le long du canal de l'Ourq sur les pistes cyclables crées par Bertrand D. Le pied total ! Je n'écris pas ça pour eux mais pour le tout : il faisait un soleil radieux, il y avait des enfants partout et presque l'embouteillage de vélos. Mais un embouteillage de vélos ce n'est pas un embouteillage de bagnoles : on rigole et on se fait des politesses. Pour choisir mon vélib à la Villette je me suis faite aider par une petite bande jeunes black la casquette à l'envers fort serviables. Et puis rien que pédaler le nez au vent sur les trottoirs parisiens…
Nous sommes allés à la Villette pour l'expo Kréyol Factory. Vous vous doutiez quand même que j'allais y aller, non ? Gibus est sorti très content, Mathilde et moi un peu plus désarçonnées mais ravies quand même. Désarçonnées car c'est très mélangé. En même temps le mélange c'est le principe du créole, non ? Il y a des œuvres d'art contemporaines, plutôt de grandes tailles : montages, collages, scluptures etc… certaines d'une très grande qualité. Il y a des photos et des textes plus sociologiques et historiques. Et des vidéos
ethnologiques ou sociologiques, pas toujours d'un rythme très soutenu, ce qui fait qu'on peut passer quatre heures dans l'expo. J'ai vu avec plaisir quand même le film Sucre Amer filmé pour le PCR en 1963 (où Debré n'y est pas à son avantage) ! Cela couvre la plupart des mondes créoles des Antilles, francophones, hispanophones et anglophones, de l'Océan Indien et la Guyane. Ce sont quand mêmes les îles et les espaces de créole issu du français qui sont privilégiés. Et ce sont les salles sur la Réunion et Haïti qui ont le plus retenu mon attention évidemment… Je suis restée jusqu'à la fermeture, c'est dire si j'ai fait gwo pwofitasyon de l'expo.
Pas de photos, c'était interdit, vous n'avez qu'à y aller. C'est bête, on était trois avec trois appareils… Mais voyez ce que nous avons fait après l'expo : au bord du canal de l'Ourq, dernier lieu de la branchitude parisienne, nous avons pris l'apéro au bord de l'eau. Quand on vient d'une expo sur les îles presque on s'y croyait.
PhotoService.com
Commenter cet article