Pour compter au SNES, on poste nos meilleurs profs de math sur la passerelle du cours Lieutaud. Mais les anciens ont des méthodes plus empiriques : ils comptent en Canebière ou en boulevard Salvatore. La Canebière ayant changé depuis les travaux (mais on l'a enfin pour nous), ils ont certainement dû faire des calculs de proportionnalité pour se remettre d'aplomb. J'en ai même entendu qui comptaient en stade Vélodrome, ce qui constitue un exploit, vu qu'on fait rarement asseoir les manifestants les uns après les autres dans le stade qui compte très exactement 60 013 places. C'est d'ailleurs ce chiffre qui a été annoncé pour la manif de mardi qui faisait donc la taille d'un Vélodrome.
Mais au fond, fi des querelles de chiffres entre la préfecture et des organisateurs, nous dirons que nous étions un moulon. Comme ça, tout le monde est d’accord. Pour dire, on a mis plus d’une heure à démarrer, avec la CGT et FO devant nous, et après on était encore un bon moulon, l’Education nationale puis les étudiants. Le cortège était animé, surtout du côté des étudiants.
Au bahut, ça avait mobilisé fort chez les surveillants avec 100% de grévistes, un peu moins chez les profs. Mais il va falloir continuer, parce que je les sens pas encore céder là-haut. Alors, comme au rugby, lors de la remise en mêlée (au Vélodrome par exemple), on pousse tous… tous ensemble, tous ensemble… ouaih, ouaih…
— Maeva se cache derrière une banderole du diaporama. Laquelle ?
— Quelle banderole est un point commun entre la rédactrice principale de ce blog et un de ses rédacteurs occasionnel ?
A gagner : un best of des slogans du mouvement étudiant (qui sera fourni prochainement par Maeva).