Playa y salsa

J'avais pourtant commencé très intello à Cartagene. Mais rapidement le démon du pays m'a saisie. Avant-hier soir c'était le club havana et hier c'était la plagede Bocagrande et le club Donde Fidel. Le tout avec Luis, tangero essentiellement en tant qu'argentin, mais aussi salsero très patient. Donc Luis, d'une galanterie toute latine, m'a amenée à la plage ce dimanche.

À Bocagrande comme ailleurs c'est le jour d'affluence : les familles, les jeunes, les enfants, les vendeurs de tout qui passent tout le temps, bref un vrai spectacle entre la mer des Caraïbes et le front de mer de grands immeubles blancs.

Le dimanche soir n'est pas le soir des concerts mais il y a Donde Fidel, el dictator de la salsa ou se retrouvent les salseros les plus endurants. J'ai donc pris ma deuxième leçon de salsa (avec moins d'alcool que la veille).

Ce matin Luis est parti pour Panama et moi pour Santa Marta. Qu'il se méfie ceux qui me disent de passer peuvent me voir venir un jour ou l'autre. Il se pourrait bien qu'un jour j'aille prendre des leçons de tango à Buenos Aires.

Petite remarque vestimentaire. Mes voyages d'habitude m'amènent dans les pays arabes, turcs ou asiatiques. Bref des pays ou il est toujours mieux d'être couverte surtout à la baignade. Ici c'est l'inverse ; j'ai l'impression d'être très prude. À la mer les strings sont de vraies ficelles, les décolletés montrent le nombril et les mini short ou jupes permettent de voir la couleur de la culotte. Donc personne ne se retourne quand je me ballade avec une robe mini, qui ici est maxi ou presque. Après l'Inde, Cartagene des Indes ça fait des vacances de ce point de vue.