Autant de mangeaille méritait d’être accompagnée de boissons : il y a eu du champagne, du vin mais aussi des ti punch au rhum de Guadeloupe un tonneau rescapé de l’incendie de la villa Dimanches. J’avais acheté ce rhum en rentrant d’Haïti : à l’aéroport Toussaint Louverture de Port-au-Prince le Duty Free vendait certes du Barbencourt cinq étoiles quinze ans d’âge à moins de 10 $ le litre mais… sans sac sécurisé ce qui est un peu embêtant quand on a encore deux aéroport en transit et autant de sas de sécurité. Je m’étais donc rattrapée au Duty Free de Pointe-à-Pitre, et bien m’en a pris puisque la Guadeloupe est au rhum ce que la Bourgogne est au vin (Chico en moins, les cocotiers en plus).
Nous avons quand même fait un peu d’exercice physique : deux heures de luge, le tour du village pour acheter des gâteaux, taper avec ses pouces sur les touches de la Game Boy pour tous les mômes, taper sur un clavier pour écrire des articles pour Marion sous-chef suprême du bip, et taper sur des cordes pour tous les musiciens, nombreux présents dans le chalet. En bref, c’était parfait, tout le monde s’est régalé, la compagnie était très agréable… j’émettrai juste un bémol : ça leur dirait pas de jouer autre chose que du jazz et faire de la vrai musique électrique, je veux dire du rock’n’roll ?
Premier essai de soup joumou : je ferai mieux la prochaine fois
La course de luges