Elle était programmée depuis le mois de décembre et on l'attendait avec impatience : la manif nationale à Paris. On est montés le matin dans le TGV alors qu'il commençait à neiger à Aix et on est allés à la capitale. Malgré le froid glacial on a bien dit notre colère et il y a de quoi ! L'évaluation qui dénature notre métier, encore des milliers d'emplois supprimés qui s'ajoutent aux 60 000 postes qu'on nous a sucrés depuis l'entrée dans le Sarkoland, le gel de nos salaires, l'alourdissement de notre tâche de travail, et tout le reste…
Parce qu'en cette période de campagne électorale, il faut en plus se faire entendre des candidats qui ont plus tendance pour certains (suivez mon regard vers François H) à écouter les sirènes de l'UNSA et de son école fondamentale qu'autre chose, bref à en rabattre sur l'ambition de l'école et sur la quelification des maitres de cette école. Sans compter qu'on n'a pas encore compris où ils comptaient aller piocher les 60 000 postes qu'on doit nous rendre après nous les avoir volés.
Avec le printemps, la douceur va revenir mais ce n'est pas pour autant qu'on va se calmer : on va continuer à leur brailler aux oreilles qu'on veut une chouette école avec des salariés traités avec respect ! Non mais !