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Nadoch

Niouzes de la villa dimanches, de ses habitants, de ses visiteurs. Totalement narcissique.

Le mouvement intra (7) : trip sado-maso

Publié le 9 Juin 2007 par Nadine et Emilie in Réflexions profondes

Aujourd’hui, après avoir expérimenté le côté sado des mutations chez les gestionnaires (« Non, lui, y rentre pas », « bon, faut tout déchaîner »), défaire et refaire certaines chaînes, j’ai testé le trip maso. Je m’explique : de chez Nadine, on va au rectorat à vélo. J’ai failli me viander à l’aller, mais au retour, ça n’a pas loupé. Cours Mirabeau, entre les voitures, une qui pile et paf, j’ai freiné mais j’ai pas mis les pieds pour rester dignement debout et je me suis croûtée bien comme il faut. Mais comme je suis maso, je remonte en selle, et là, un peu plus loin, recroûtage (seulement le pied cette fois !). Je remonte en selle.
Bref, le vélo en ville, ce n’est pas fait pour moi (ou l’inverse!) mais par contre, avis aux femmes célibataires, c’est un excellent plan drague. A chaque fois j’ai pu compter sur la gentillesse de la gent masculine (faut dire que j’étais en jupe…non, pas mini, petits coquins !) : « J’ai cru que vous aviez fait un malaise ! », (et là, tac, bouche à bouche, tant qu’on y est !), « ça va, mademoiselle ? », (oui, beaucoup mieux maintenant !), « Voulez-vous que je vous pousse ? » (euh, il me propose quoi, là ?).
C’est sûr, il faut donner de sa personne, savoir tomber, avoir quelques bleus et croûtes inesthétiques, mais ça peut payer !!
Bon, ce soir, je teste un autre sport, nécessaire en ces temps de mutation où l’on décanille à tout va les candidats, le bowling !!

Emilie


Faut dire qu'Emilie avait pris mon grand vélo, celui que les pieds y touchent pas par terre. Et moi pendant ce temps j'avais le vélo d'Amélie et Borin, celui qu'on avait acheté 5 € à Emmaüs en octobre dernier et que depuis elles m'ont donné. Ce vélo-là est beaucoup plus petit mais n'a pas de freins. Nos véhicules respectifs étaient donc un peu Rocinante et Pedro.
Quand au trip sado, c'est beaucoup dire ! Certes on ne mute plus celui qui avait eu le mauvais goût de demander une mut sim dans son propre dep, mais la mut sim alpine arrive en lycée dans la même ville ! Même qu'avec les gestionnaires on a décidé qu'ils nous devaient bien du champ et des chocolats pour tout le mal qu'on s'est donné pour eux ! Sans compter la reconnaissance…
Sinon c'est vrai qu'on a chaîné et déchaîné tout l'après-midi et pas que sur les routes des Alpes. Et en plus on continue lundi après-midi avec le 13.

Nadine
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H
Moi, quand j'aborde une femme dans la rue, c'est moi qui suis à vélo. C'est mieux comme ça. D'abord je peux la rattraper assez vite, ensuite, si je parle d'enlever la dite dame un soir en me postant sous ses fenêtres, je suis plus crédible à vélo qu'en rollers, ensuite toujours personne ne se méfie de moi puisqu'on ne me prend pas pour un dragueur (vous connaissez quelqu'un qui drague sans voiture, vous, à part Bismuth ?), ensuite encore j'ai immédiatement un sujet de conversation très original que personne ne peut me piquer à Dijon. En effet, je peux déclarer d'emblée : "Saviez-vous que j'ai le plus beau vélo de Dijon ?", ce qui est imparable puisque je suis réellement propriétaire du plus beau vélo de Dijon. Après quoi, j'ajoute immédiatement : "J'en ai un autre dans mon salon, c'est mon vélo d'appartement. Il est de la marque Etampes, et il était déjà très beau dès sa naissance". Et voilà la dame de mes pensées urbaines tourner des talons et de la jupe pour me suivre jusque chez moi dans le seul but de contempler, avant de boire un 51 et de chipoter la poutargue que Cathy m'a offerte (merci, Cathy !), de contempler disais-je, mon Etampes déjà beau né. Bon, ok, je sors.<br /> Hervé
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E
J'adooooorrre les photos!! Super illustrations mais ça manque de bleu(s)!! Ha,ha, ha!
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