À la demande de Nadine qui s'apprête à aller voir l'opéra, voici quelques indications sommaires sur La Traviata. Il est d'usage de dire qu'avec Rigoletto et Le Trouvère, cet opéra appartient à la "trilogie populaire" de Verdi. Les airs le sont, effectivement, populaires, et le "Libiamo" est connu de tous les téléphages qui ne vont pas aux toilettes pendant les entractes publicitaires. Pas seulement le Libiamo. Au fait, je n'ai jamais compris pourquoi le chant des bohémiennes de la fin du second acte a été utilisé pour vanter une marque de tampons ou de serviettes hygiéniques, mais passons. L'air du "Sempre Libera" est connu, lui aussi, mais ça sera l'objet d'une question du Jeu-Concours. À part ça, La Traviata est l'adaptation lyrique de La Dame aux Camélias d'Alexandre Dumas fils. Alexandre Dumas fils n'a guère produit que cette pièce de théâtre, mais il a quand même été élu à l'Académie française grâce à Victor Hugo qui voulait venger le père Dumas (qui n'avait pas pu y entrer parce qu'il était nègre). Pas vraiment un grand écrivain, l'Alexandre fils, mais La Dame aux Camélias, ça vaut le coup, vraiment. Et la Traviata aussi. Voici donc les deux questions de la troisième étape, une question de langue, une question de cinéma : 1) Dans quel film français de 1988, consacré au bel canto, deux jeunes (et beaux !) candidats à un championnat de bel canto se font-ils remarquer en interprétant le "Sempre Libera" de la Traviata, l'une sur scène et l'autre en coulisses ? 2) Quel pays d'Europe de l'Est porte un nom qui signifie en français "on a vingt ans" ? (Nadine a le droit de jouer, elle aussi) Hervé