Bilan 2017 (des voyages en bonne compagnie)

N'ayant ni le courage, ni l'envie de faire un bilan général de 2017 —quant au bilan politique je préfère me taire que pleurer — je vais me contenter de faire le bilan de mes voyages et des voyageurs que j'ai croisés. Après tout ce blog (au ralenti) n'est-il pas d'abord un blog de voyages ?

Tout d'abord je proclame avec fierté que j'ai presque autant dépensé en cette année en voyages qu'en impôts, ce qui est nettement plus agréable. Moins drôle, je pense que j'ai aussi le bilan carbone d'un conducteur de 4X4 malgré tout ce que je circule en vélo et en transports en commun : l'avion… Bref, j'assume ma boboïtude ?

Dans l'ordre : le Kenya, ce fut bien 2016 puisque j'ai atterri à Nice le 31 décembre. Je vous passe Chauvet et les multiples aller-retour à Paris puisque c'est du travail, avec quand même un crochet à Dijon. Hors de question de passer un an sans voir Hervé tout de même ! 

Les destinations ont été dans l'ordre : la Croatie, Londres, Nice, New York City, Montréal et le Québec, Haïti, Lille et la Belgique et pour finir le Maroc. Je sais voyager seule et en apprécier le goût d'une découverte différente, totale. Mais cette année, c'est plutôt sous le signe du partage et de la rencontre que ce sont déroulés mes périples.

Il y a ceux que j'ai fait avec des compagnons de voyage.

Heidi, toujours ouverte à tout, pas contrariante, bref, la compagnie idéale avec laquelle je suis allée en Croatie et au Maroc.

Marius mon filleul à qui j'offre un voyage tous les ans. Cette année ce fut Londres avec même une rallonge grâce à British Airways. Avec Marius c'est sûr qu'on ne va pas traîner longtemps dans les musées, mais il y a tout le reste qu'il fait avec enthousiasme : vélib, trainer le nez en l'air, se faire raconter des histoires, et surtout tester toutes les gastronomies, même en Angleterre.

Neel m'a accompagnée plusieurs fois : Londres, New-York, Québec. Puis en solo il est allé à Vancouver. Il est un peu comme Marius, en plus taiseux, et comme lui, j'ai réussi à lui inoculer le virus du voyage. 

Il y a aussi les voyageurs que j'ai croisés sur ma route.

Ceux du Québec, Aurélia, ses amis, Annie qui tient le plus beau B&B de Montréal, mais eux ne voyageaient pas puisqu'ils y vivent. Aussi Janie, Hugues et leurs enfants que j'avais connus sur la route en Turquie. Pauline enfin, en long séjour à Québec, qui nous y a reçus et qui revenue ici récemment… à reculons. 

A Haïti j'ai retrouvé mes amis, et j'ai passé 3 jours très agréables avec Jenny sur l'île à Vache. C'est là que j'ai rencontré Jage, un écossais de la Savoie, à bord de son magnifique catamaran. ll nous a suivi jusqu'à Port-au-Prince que je lui ai fait découvrir en tap-tap et moto-taxi en en mangeant du riz sauce bidonville (dixit Jage).

 

Je n'oublierai pas mon séjour dans le Nord fin octobre où j'ai été reçue à la hauteur de la réputation des Ch'ti et des Belges, entre autre par la famille de Jonathan et Néhémie, les copains de crèche de Neel : c'est donc reparti pour un tour de manivelle,  Jo et Néhémie reviendront l'été prochain à Aix, comme les deux été précédents.

Il n'y a pas que eux d'ailleurs qui ont fait étape à la ville dimanche. Outre les amateurs d'archives d'Outre-Mer, j'ai reçu avec un très grand plaisir des voyageurs venus de 4 continents différents. Faut-il compter les réfugiés comme des voyageurs ? Le studio a accueilli un Rwandais et un Kurde irakien cette année pour des séjours de moyenne durée. Frantz, Haïtien de Toulouse et Myriam, Haïtienne de Brooklyn sont passés par ici et nous régalé d'un repas haïtien dont toute la tablée se souviendra avec nostalgie. On a d'ailleurs retrouvé peu après Myriam à East Flatbush Brooklyn. 

Il y a eu aussi Emile, Haïtien des Gonaïves en septembre, suivi immédiatement d'André venu de Lisbonne avec son fils Chico.

J'espère revoir une partie d'entre eux en 2018, en connaître d'autres aussi sympathiques. certains billets sont déjà pris : on garde le cap pour l'année prochaine !